Caractéristiques
- réalisateur : Hong Sang-soo
- année de production : 1998
- date de sortie : 26 février 2003
- durée : 108 minutes
- pays : Corée du Sud
- festivals : –
Synopsis
Un été étouffant et humide à Séoul. Un voyage en montagne vers les temples de Kangwon pourrait bien être ce qu’il faut pour se remettre d’une rupture. Ou peut-être pas. Au lendemain d’une histoire d’amour avec un homme marié, son professeur à l’université, Jisook et deux de ses amies décident de partir en vacances à Kangwon. Bien que Jisook soit la seule femme que Sangkwon ait aimée, il semble s’être remis de leur rupture et il cherche un poste de professeur titulaire. Son voyage à Kangwon coïncide avec celui de Jisook. Leur nouvelle rencontre à la montagne se soldera par un échec. Ils se trouvent confrontés tous les deux à une situation identique : après s’être enivrés avec des amis, ils flirtent sans enthousiasme. Finalement, ils repartent de Kangwon plus seuls que jamais.
Revue de presse
Le Monde
Cette capacité à conjuguer sensations authentiques et cérébralité pure relève d’une alchimie qui désigne un grand cinéaste. Les trois premiers films du Coréen, “Le Jour où le cochon est tombé dans le puits”, “Le Pouvoir de la province de Kangwon” et “La Vierge mise à nu par ses prétendants”, sortent en salles : des récits exemplaires, dont l’architecture alambiquée met au jour l’opacité des comportements.
Cinélive
Découverte des trois premiers films de Hong Sang-soo, cinéaste de l’abdication sentimentale (pour ceux qui aiment les formules à l’emporte-pièce). Un programme confirmant la très bonne santé du cinéma coréen.
Aden
On peut y voir un drame, une farce, une comédie romantique et une métaphore de la Corée d’aujourd’hui, partagée, irréconciliable. Dans un noir et blanc magnifique, c’est tout à la fois. ll ne faut surtout pas manquer Le Jour où le cochon est tombé dans le puits (expression populaire coréenne pour parler d’un jour où tout va de travers) où, à travers les aspirations et les itinéraires de quatre personnages, on découvre la désespérance et le malaise existentiel d’une génération de trentenaires.
Télérama
En trois films, charnels, familiers, précis, le Coréen Hong Sang-soo saisit le tourbillon de la vie. Une révélation.
Première
Autant le dire illico : ce premier film, réalisé en 1996, est une révélation.