
Caractéristiques
- réalisateur : Ulrich Köhler
- année de production : 2005
- date de sortie : 22 novembre 2006
- durée : 88 minutes
- pays : Allemagne
- festivals : Berlinale 2006
Synopsis
Nina (Isabelle Menke) -médecin de profession-, son mari Frieder (Hans-Jochen Wagner) et leur petite fille Charlotte ont déménagé de Berlin à Kassel, où ils rénovent une vieille maison. Ca pourrait être le début d’une véritable idylle familiale. Nina, cependant, s’en va sans laisser un mot. Elle rend visite à son jeune frère dans la maison de vacances de ses parents (dans la région du Harz), où ce dernier s’est installé avec sa petite amie. Mais Nina ne s’y attarde pas non plus. Elle s’égare dans un paysage surréaliste de moyenne montagne et atterrit finalement dans un complexe hôtelier, où une ancienne star du tennis (Ilie Nastase) se laisse exploiter comme un animal de cirque. Après la rencontre entre ces deux coeurs esseulés, Nina rentre chez elle. Mais, plus rien ne sera comme avant.
Revue de presse
Première
Très loin de la prose auteuriste certifiée conforme, Köhler enregistre des sentiments anxieux et essentiels. Incontestablement, un garçon à suivre de près.
Olivier de Bruyn
article complet sur www.premiere.fr/
Chronic'art.com
Sans doute l’un des meilleurs fruits de l’école berlinoise d’aujourd’hui.
Agata Makino
article complet sur www.chronicart.com/cine/cine_ensalles.php3?id=10222
Cahiers du Cinéma
La visée ultime du meilleur cinéma allemand d’aujourd’hui, Montag (…) n’est pas politique, même si la révolte et l’insatisfaction grondent, mais clairement métaphysique.
Stéphane Delorme
article complet sur www.cahiersducinema.com
Le Monde
Montag confirme tout le talent qu’avait démontré Ulrich Köhler dans son premier long métrage, Bungalow, titre majeur de l’embellie de ce jeune cinéma allemand.
Le récit de ce couple en crise est aussi bien celui de la confrontation du film à une modernité cinématographique qui fait de la dislocation du couple un de ses motifs de prédilection.
Montag regarde ainsi fortement du côté d’Antonioni, dont il remet sur le métier
l’inquiétude humaniste, comme transformée un demi-siècle plus tard en effroi sur le
territoire désertique de l’Allemagne réunifiée.
Jacques Mendelbaum
Article complet sur www.lemonde.fr
Les Inrockuptibles
Le jeune cinéma berlinois toujours au top.
Amélie Dubois
Article complet sur www.lesinrocks.com
Libération
Le film installe un climat de familière étrangeté et captive, tant le spectateur ne peut
anticiper d’une scène à l’autre ce qui va se passer.”
Didier Peron
Article complet sur www.liberation.fr
Elle
” Entre un petit moment de magie à la « Lost in Translation » et la description d’un quotidien aux angles désespérément droits (…). “
Telerama
Aux confins de l’absurde, on suit Nina dans un étrange palace montagnard, et jusque dans les bras d’Ilie Nastase – oui, l’ancienne star du tennis… Pas une scène plus saillante que l’autre, mais une angoissante dérive sans mots, peut-être sans retour.
Louis Guichard
Article complet sur www.telerama.fr